Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Jean-Carles Grelier
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Aurélien Pradié
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Rémi Delatte
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Bernard Reynès
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet

I. – Après le II de l’article 1693 bis du code général des impôts, il est inséré un II bis ainsi rédigé :

« II bis. – Les exploitants visés au I, à l’exception des bénéficiaires du II, peuvent, sur demande motivée par la situation économique de l’exploitation, demander à bénéficier d’un report exceptionnel d’une année pour acquitter la taxe sur la valeur ajoutée ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Il est proposé d’accorder une aide en trésorerie aux agriculteurs, qui le souhaitent pour 2018 et dont la situation économique le justifie, en reportant d’un an le paiement de la TVA. Compte tenu des pertes de production constatées ces deux dernières années (350 €/ha en moyenne en 2016 en Meurthe et Moselle, supérieures à 300 €/ha en 2017), et la grave crise qu’ils traversent, cette mesure permettrait de dégager 100 € /ha de trésorerie, montant nécessaire pour assurer la continuité du cycle de production de l’exploitation, et la survie de la cellule familiale. Ce même dispositif a déjà été mis en œuvre dans d’autres secteurs, des Länder allemands l’ont ainsi appliqué pour faire face à la crise du porc il y a quelques temps.