Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 19 octobre 2017)
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
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Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Dussopt
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Stéphane Le Foll
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud

I. – Le d) du 2 du I de l’article 72 D bis du code général des impôts est ainsi rédigé :

« d) Au titre de l’exercice de survenance d’un aléa, assuré ou non assuré, d’origine climatique, naturelle ou sanitaire ; ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Les états généraux de l’alimentation et de l’agriculture ont confirmé la nécessité d’adapter la fiscalité agricole à la spécificité de l’agriculture, c’est-à-dire à la gestion de l’aléa climatique.

L’annexe Voies et moyens du projet de loi de finances pour 2017 révèle que la déduction pour aléa (DPA) est utilisée par moins de 7 000 exploitations agricoles (soit 1,5 % des exploitations agricoles) et représente une dépense fiscale de moins de 20 millions d’euros.

De nombreux agriculteurs indiquent ne pas avoir recours à ce dispositif car ils le jugent trop complexe, notamment sur le régime fiscal applicable lors de la réintégration de la DPA dans leurs comptes d’exploitation et sur les conditions nécessaires pour sa mobilisation.

Cet amendement vise donc à assouplir les conditions pour recourir à ce dispositif.