Fabrication de la liasse
Rejeté
(samedi 21 octobre 2017)
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Éric Straumann

I. – Le 4° de l’article 81 du code général des impôts est ainsi rédigé :

« 4° a. Les pensions servies en vertu des dispositions du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre ainsi que la retraite du combattant mentionnée aux articles L. 321‑1 à L. 321‑3 du même code ainsi que les personnes ayant-droit desdites personnes ;

« b. L’allocation de reconnaissance prévue aux I et I bis de l’article 47 de la loi n° 99‑1173 du 30 décembre 1999 de finances rectificative pour 1999 en faveur respectivement des personnes désignées au premier alinéa de l’article 2 de la loi n° 94‑488 du 11 juin 1994 relative aux rapatriés anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie et de leurs conjoints ou ex-conjoints survivants non remariés ;

« c. Les sommes versées par les descendants et ascendants à un proche dont l’objet vise à permettre le financement de la prise en charge en structure par des personnes dépendantes, au titre de la solidarité familiale et générationnelle. »

II. – La perte éventuelle de ressources pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Notre pays traverse depuis plusieurs années, une crise agricole sans précédent qui pénalise nos agriculteurs et donc l’ensemble de nos territoires ruraux. A titre d’exemple, en 2016, près de 20 % des exploitants ne pouvaient pas se verser de salaires alors que 30 % d’entre eux touchaient moins de 350 euros par mois. En 2015 déjà, un tiers des agriculteurs touchaient moins de 350 euros par mois et en 2014, ils étaient 18 %.

Ce présent amendement vise donc à faciliter et à encourager la transmission et la pérennisation de ce secteur durement impacté.