Fabrication de la liasse
Tombé
(samedi 21 octobre 2017)
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

I. – Après l’alinéa 8, insérer l’alinéa suivant :

« Les quatre déciles inférieurs au sens de l’Institut national de la statistique et des études économiques bénéficient d’un taux de crédit d’impôt différencié et supérieur, égal à 50 % du montant des mêmes matériaux, équipements, appareils et dépenses de diagnostic de performance énergétique mentionnés au 1. »

II. – Compléter cet article par les 2 alinéas suivants :

« III. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

« IV. – La perte de recettes pour pour l’État est compensée à due concurrence par le relèvement de la trajectoire de la composante carbone précisé à l’article 265 du code des douanes. ».

Exposé sommaire

L’article 8 du Projet de Loi de Finances vise à proroger d’un an le CITE avant de le transformer en prime en 2019. Nous considérons que la forme même du crédit d’impôt est discriminante à l’égard des classes populaires par ses modalités. En effet, les déciles les plus pauvres de la population au sens de l’INSEE ignorent le plus souvent l’existence de ce dispositif. Par ailleurs, par cet article 9, sont exclus du périmètre du CITE les portes, fenêtres et volets, jugés pas assez efficaces du fait de leur faible action sur les économies d’énergie, et ce au regard du coût engendré pour l’État. Or, le changement de fenêtre est la première demande des français, et représentait en 2016 800 millions d’euros (1,7 million de CITE global). Nous souhaitons réintroduire les économies faites par le gouvernement sur le dos des ménages modestes au profit de la rénovation thermique et résoudre les inconvénients cités plus haut par l’introduction d’un taux différencié appliqué selon les revenus de chaque français et le décile auquel il appartient au sens de l’INSEE.