Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CF132

Déposé le vendredi 6 octobre 2017
Discuté
Rejeté
(mercredi 11 octobre 2017)
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député David Lorion
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Patrice Verchère
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de monsieur le député Jérôme Nury

Supprimer cet article.

 

Exposé sommaire

La décision de supprimer la perception de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages à horizon 2020 a des conséquences très lourdes pour les collectivités locales qui la perçoivent :

- en termes de ressources, puisque la fiscalité, a fortiori à cause de la vague successive de diminution des dotations d’état au bloc communal et aux départements, est nécessairement sollicitée pour faire face aux dépenses liées à l’exercice des compétences des dites collectivités ;

- en termes de dynamique, puisque le levier fiscal reste de fait le seul levier que les élus en charge des collectivités sont en mesure d’actionner afin d’ajuster le niveau de recettes de leurs structures. M. le président de la République avait annoncé en dévoilant la mesure de suppression de la taxe d’habitation que sa compensation par l’État serait dynamique et inclurait les hausses des taux. Il n’en est rien dans le texte tel qu’il est rédigé pour le PLF ;

- en termes d’autonomie, puisque le levier fiscal reste de fait le seul levier que les élus en charge des collectivités sont en mesure d’actionner afin d’ajuster le niveau de recettes de leurs structures.