Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CF140

Déposé le vendredi 6 octobre 2017
Discuté
Non soutenu
(jeudi 12 octobre 2017)
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Julien Dive
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Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
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Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Éric Straumann
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Photo de monsieur le député David Lorion
Photo de monsieur le député Patrice Verchère
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de monsieur le député Jérôme Nury

I.- A l’alinéa 22, substituer aux mots : « sont appliqués avec la même compensation » les mots : « sont suspendus. »

II.– Compléter cet article par l’ alinéa suivant :

« II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Pour une personne physique ou morale, propriétaire foncier, la taxe foncière sur les propriétés non bâties est normalement due. Lorsque cette taxe est majorée sur les terres agricoles, les exploitants à la tête de petites et moyennes structures peuvent se retrouver encore un peu plus en difficulté et voir leurs impôts s’envoler. La majoration en elle-même peut aller jusqu’à induire une expropriation pure et simple. Le contexte actuel agricole n’est pas des plus prospères. Individuellement, chaque agriculteur peut demander une remise gracieuse de la TFNB pour prendre en compte les pertes supplémentaires observées sur son exploitation. Dans ces conditions, l’État compense alors les pertes de recettes supportées. Mais, en raison des difficultés actuelles de l’agriculture et des inquiétudes des agriculteurs, la taxe foncière sur les propriétés non bâties n’a plus lieu d’exister.