Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CF459

Déposé le vendredi 6 octobre 2017
Discuté
Rejeté
(mercredi 11 octobre 2017)
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet amendement a pour but de supprimer la mise en place dès 2018 d’un prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital.


Le caractère progressif de l’impôt le rend juste.  En imposant une taxation de 30% sur les revenus du capital, le Gouvernement crée une nouvelle inégalité qui sera favorable aux plus aisés. Ajoutons que pour une mesure inutile et injuste, elle représente un coût considérable. Le Gouvernement annonce un coût de 1,5 milliards d'euros. Cependant, l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE) estime que pour que la mesure ne fasse pas de perdants, ce que promet le Gouvernement, celle-ci se chiffrerait à 4 milliards d'euros. 


Cette baisse d’impôt sera, selon l’OFCE, captée à plus de 60% par les 10% les plus riches. En effet, parmi les 10 % des ménages les plus aisés, 70 % verront leur imposition des revenus mobiliers baisser. Cette part atteindra 90 % pour le 1 % les plus riches, parfois plus : les revenus du patrimoine représentent jusqu’à 53,3 % du revenu des 0,1 % des ménages les plus aisés.

L’objectif du Gouvernement est de rendre la France attractive pour les projets industriels. Mais la France est déjà la première destination pour les projets industriels aujourd’hui, avec une fiscalité plus juste et progressive. 

Rien ne nécessite donc la mise en place d'un tel "cadeau" aux revenus du capital. Nous demandons donc la suppression de cet article.