Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CF685

Déposé le lundi 9 octobre 2017
Discuté
Rejeté
(jeudi 12 octobre 2017)
Photo de monsieur le député Éric Woerth
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député François Cornut-Gentille
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Jean-François Parigi
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier

I. – Au IV de l’article 302 bis KH du code général des impôts, le taux : « 1,3 % » est remplacé par le taux : « 0,9 % ».

II. – La perte de recettes pour l’État et pour France Télévisions est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

La taxe sur les opérateurs de communications électroniques (TOCE) a été instaurée en 2009 afin de fournir des ressources supplémentaires pour compenser le manque à gagner publicitaire résultant, pour France Télévisions, de la suppression de la publicité après 20 heures.

La loi de finances initiale pour 2016 a procédé à une hausse du taux affecté à France Télévisions afin de majorer les crédits alloués à l’opérateur, soit une hausse de fiscalité de l’ordre de 100 millions d’euros par an pour les entreprises du secteur, avec un impact sur leur capacité d’investissement.

Or le projet de loi de finances pour 2018 diminue le plafond de la TOCE qui est affecté́ à France Télévisions, alors même que le rendement prévisionnel de la TOCE en 2017 avoisine les 300 millions d’euros.

Avec un plafonnement à 86 millions d’euros, ce sont donc plus de 210 millions d’euros qui viennent abonder le budget de l’État. Le taux fixé doit correspondre au niveau du besoin de financement de France Télévisions.

L’État doit mieux prioriser pour ne pas laisser l’audiovisuel public isolé.

Cet amendement entend donc réduire le poids de la taxe pour les opérateurs de communications électroniques afin de mettre fin à la dérive d’un impôt qui pèse sur les entreprises et qui est aujourd’hui totalement dénaturé.