Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 10 novembre 2017)
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Présidence de la République03 000 000
Assemblée nationale1 500 0000
Sénat1 500 0000
La Chaîne parlementaire00
Indemnités des représentants français au Parlement européen00
Conseil constitutionnel00
Haute Cour00
Cour de justice de la République00
TOTAUX3 000 0003 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Pour 2018, le Gouvernement propose une hausse du budget de la présidence de la République de 3 millions d’euros.

Les raisons avancées de cette augmentation sont la nécessité de mettre à niveau les installations et équipements destinés à assurer la sécurité des personnes et des biens. Dans le même sens, les effectifs du GSPR ont été majorés de 14 ETP. Toujours au chapitre de la sécurité, c’est le service chargé des télécommunications et de l’informatique qui se trouve renforcé conformément aux prescriptions d’agence nationale de sécurité des systèmes d’information. Ces dépenses justifiées peuvent être financés par une économie sur d’autres postes de dépenses interne à ce programme.

Le budget de la présidence de la République a sensiblement diminué au cours du quinquennat du président François Hollande avec une diminution de plus de 10 %. Ce dernier a également restitué à la fin de son mandat 1 000 000 euros au budget de l’État.

Par cet amendement, nous souhaitons maintenir les crédits du programme Présidence de la République à son niveau de 2017, à l’heure où le Gouvernement demande des efforts à tous les français.

En effet, ces 3 millions d’euros seront par transfert budgétaire redéployés sur la dotation Assemblée nationale et du Sénat pour moitié. Afin d’exercer ses missions constitutionnelles de contrôle de l’action du Gouvernement et d’évaluation des politiques publiques, l’Assemblée nationale et le Sénat doivent être en mesure de recourir à des expertises indépendantes afin d’obtenir des points de vue contradictoires sur toute disposition nouvelle dont le Parlement est saisi.