Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 17 novembre 2017)
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Bruno Nestor Azerot
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Marie-George Buffet

I. – Au a du 1° du 4 du I de l’article 244 quater W du code général des impôts, le mot : « louer » est remplacé par les mots : « proposer à la location ».

II. – Le I s’applique à compter du 1er janvier 2019.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

IV. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

Exposé sommaire

La Loi de développement économique de 2009 dite LODEOM, a ouvert la défiscalisation la construction de logements dits « à loyers intermédiaires ». Depuis le 1er juillet 2014, cette disposition a été ouverte sous forme de crédit d’impôt pour les investissements productifs réalisés dans les territoires d’Outre-mer.

L’amendement propose d’assouplir la période de mise en location des logements à loyers intermédiaires. Ces logements dits intermédiaires s’adressent à une cible de ménages de classe moyenne avec de petits revenus, au-delà des minima sociaux et des plafonds de ressources du logement social classique. Il s’agit donc d’une offre qui crée de réelles possibilités de parcours résidentiels, en offrant des niveaux de loyers plafonnés par décret entre ceux du parc social et ceux du parc privé. Dans les régions d’Outre-mer, les logements à loyers intermédiaires sont soumis à des « quotas » chaque année, en fonction de la production de logements sociaux de l’année précédente.

Il n’y a pas de liste d’attente ni de commission d’attribution pour ces logements qui se commercialisent de façon classique, dans le respect des critères de plafonds de ressources.

Les opérateurs, en investisseurs avisés, ont tout intérêt à louer ses logements le plus rapidement possible. Il s’agit bien ici de prendre en compte les spécificités ultramarines et de mettre en cohérence l’ensemble des délais de mise en location des logements sociaux.