Fabrication de la liasse

Sous-amendement n°II-1887

Déposé le mercredi 15 novembre 2017
Discuté
Tombé
(mercredi 15 novembre 2017)
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Dussopt
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Stéphane Le Foll
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud

Compléter cet amendement par l'alinéa suivant :

« II. – Au 2° du même I du même article, le taux : « 19 % » est remplacé par le taux : « 35 % ». »

Exposé sommaire

L’amendement N°II-1576 vise à revenir en partie sur la réforme de la Dotation politique de la ville instaurée en 2017. Cette réforme visait à mieux cibler cette dotation sur les communes de la politique de la ville les plus en difficulté. En effet, les simulations réalisées au moment de l’examen du PLF 2017 laissaient voir que des communes classées au-delà du 350e rang DSU, seraient bénéficiaires du dispositif quand d’autres, classées dans les 100 premières, en sortiraient. Si la DPV est une dotation liée à la politique de la ville et non spécifiquement à des critères de richesse comme la DSU, cette dernière demeure un bon indicateur. Ainsi, il a été estimé à l’époque qu’il fallait mieux cibler la DPV sur les communes de la politique de la ville les plus en difficulté. C’est pour cette raison que l’éligibilité a été restreinte aux communes de l’ex part cible de la DSU.

On constate aujourd’hui que certaines petites communes de moins de 10.000 habitants, car il s’agit essentiellement de celles-ci, telles Coulaines ou Uckange comme le précise l’amendement, sont involontairement sorties du dispositif. La maille des 30 premières communes DSU de moins de 10.000 habitants paraît ainsi trop restrictive et peut être corrigée.

Cependant, l’amendement de la majorité élargi également ce critères aux communes DSU hors ex part cible pour les communes de 10.000 habitants ce qui reviendrait à recréer des effets d’aubaine pour de grandes communes, classées assez loin à la DSU au détriment de communes plus pauvres et ayant plus d’habitants en QPV. Ces communes étant par ailleurs fortement peuplées et vu le mode de calcul des enveloppes départementales, cela aurait pour effet de mobiliser sur quelques communes une grande partie des crédits sans que celles-ci ne soient les plus prioritaires.

Si le sous-amendement qui propose de supprimer la restriction à l’ex part cible de la DSU pour les communes de moins de 10.000 habitants, répondant ainsi à l’essentiel de l’objectif de l’amendement, tout en conservant cette restriction sur les communes de plus de 10.000 habitants, afin de ne pas recréer les effets d’aubaine, était rejeté, il est proposé a minima de limiter ces effets d’aubaine en rehaussant le taux du critère de population en QPV ou en ZFU de 19 % à 35 %.