Fabrication de la liasse
Tombé
(vendredi 3 novembre 2017)
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Julien Dive
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Photo de madame la députée Brigitte Kuster
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Photo de monsieur le député Didier Quentin
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Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Jean-Carles Grelier

Supprimer les alinéas 11 à 37.

Exposé sommaire

Sous le motif que les bailleurs sociaux ne tiennent pas compte du reste à charge des personnes logées, ce qui conduirait à des situations inégalitaires entre locataires et alimenterait un effet inflationniste sur les loyers, l’article 52 prévoit la création d’une Réduction de Loyer de Solidarité (RLS.)

 Or, il existe déjà des catégories de logements qui correspondent à la prise en compte des revenus pour proposer des loyers adaptés : ces catégories sont nombreuses (PLAI, PLUS, PLS) et permettent de proposer des loyers par M2 évoluant par tranche d’environ 20 %.

 De même, l’APL évolue selon les revenus, ce qui a un impact sur le reste à charge des locataires.

 La création d’une RLS, présentée comme destinée à améliorer l’accès au logement, apparait donc inopportune tandis qu’elle présente de nombreux défauts :

 D’une part, elle constitue un système inégalitaire, au niveau des loyers.

 D’autre part, elle remet en cause les engagements de l’État vis-à-vis des bailleurs sociaux, lors de la construction des logements : en effet, les plans de financement des logements tiennent compte des loyers prévisionnels définis par l’État.

 C’est sur ces bases que les collectivités ont garanti à 100 % les emprunts correspondants.

 C’est pourquoi il est donc proposé de supprimer les alinéas 11 à 37 de l’article 52.