Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 3 novembre 2017)
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Olivier Dussopt
Photo de monsieur le député Régis Juanico

Dans un délai de six mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport proposant les modalités d’une gestion différenciée des moyens de la politique de la ville attribués aux collectivités territoriales et de ceux attribués aux associations. Ce rapport définira les modalités d’un transfert des moyens alloués aux collectivités territoriales, au titre du programme 147, vers une dotation politique de la ville rénovée et attribuée aux communes les plus en difficulté. Il définit également les modalités d’association des élus locaux à l’allocation des subventions destinées aux associations au titre du programme 147.

Exposé sommaire

Le présent amendement tire les conséquences des difficultés auxquelles sont confrontés les élus locaux pour la mise en œuvre de la Politique de la Ville.

Il demande donc au gouvernement de mener une réflexion sur la possibilité de simplifier l’attribution des moyens de la Politique de la ville aux collectivités concernées en transférant les 65M€ de subventions du programme 147 vers la Dotation politique de la ville. Les modalités de reversement aux EPCI et EPT compétents pourront être évaluées dans un second temps. Cette dotation pourrait ainsi évoluer vers une dotation « libre » versée directement aux communes selon des critères proches de l’ex DSU cible et concentrée sur celles qui sont les plus en difficulté. La complexité aujourd’hui des contrats de ville, qui pose de nombreuses difficultés aux élus locaux, nécessite de réfléchir à une évolution des flux financiers de la politique de la ville pour les collectivités.

Le rapport pourra ensuite préciser les modalités de gestion des crédits alloués aux associations qui seules resteront au sein du programme 147.

Une telle réforme renforcerait la lisibilité de la politique de la ville et simplifierait la situation pour les collectivités qui aujourd’hui passent un temps considérable dans les procédures de demande de subventions pour des montants globalement limités.