- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2018, n° 235
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Contrôle de la circulation et du stationnement routiers
Au premier alinéa de l’article 3 de la loi n° 2010‑1658 du 29 décembre 2010 de finances rectificative pour 2010, le nombre : « sept » est remplacé par le nombre : « huit ».
Le présent amendement vise à proroger d’une année l’existence du fonds d’amorçage en faveur des communes ou de leurs groupements faisant l’acquisition des équipements nécessaires à l’utilisation du procès-verbal électronique. Doté de 7,5 millions d’euros en 2010, le fonds bénéficie de ressources disponibles estimées à 2 M€. Or, sur les 4 663 communes dotées d’au moins un agent de police municipale, 3 764 collectivités ont été enregistrées à l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI). Un nombre significatif de collectivités « primo-accédantes » de taille intermédiaire sont donc susceptibles d’être intéressées par le bénéfice de cette aide financière. Le fonds d’amorçage peut, en outre, également être destiné aux communes déjà équipées : l’évolution des outils de verbalisation permet actuellement aux villes de renouveler leurs équipements et ainsi de les adapter à leurs besoins.
Le présent amendement permettra ainsi le soutien financier au-delà de 2017 et dans la limite des fonds disponibles, des communes et de leurs groupements qui souhaitent faire l’acquisition pour la première fois des équipements nécessaires à l’utilisation du procès-verbal électronique ou qui souhaitent renouveler leurs équipements et les adapter à leurs besoins.