Fabrication de la liasse
Rejeté
(lundi 20 novembre 2017)
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Franck Marlin
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Sébastien Huyghe
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Rémi Delatte
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier

Après l’alinéa 13, insérer les deux alinéas suivants :

« 3° Il est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’amende prévue au cinquième alinéa est applicable à compter du 1er janvier 2019 » ».

 

Exposé sommaire

L’inquiétude exprimée par les entreprises quant à la mise en œuvre de l’obligation d’utiliser un logiciel certifié ne porte pas que sur le périmètre de l’obligation mais aussi sur leur capacité technique à se mettre en conformité avec la nouvelle loi.

Malgré le délai prévu par le législateur entre le vote de la loi et son entrée en vigueur, on constate aujourd’hui que beaucoup d’entreprises ne pourront, pour des raisons techniques, satisfaire aux nouvelles obligations d’ici le 1er janvier prochain.

Il en est ainsi notamment de toutes celles qui doivent faire certifier leurs équipements par un organisme accrédité. En effet, il n’existe à ce jour sur le marché que deux organismes certificateurs qui ne sont pas en capacité de faire face à la demande.

À titre d’exemple, il suffit de savoir qu’il existe aujourd’hui environ 220 000 sites de e-commerce actifs dont une très grande proportion devra être certifiée alors que la capacité actuelle des deux certificateurs peut être estimée à 1000 logiciels par an.

Or, le dispositif prévoit l’application dès janvier 2018 d’une amende renouvelable de 7 500 € par logiciel ou système de caisse.

Afin de sécuriser les entreprises, il convient de reporter l’application de cette amende au 1er janvier 2019.