Fabrication de la liasse

Amendement n°II-715 (Rect)

Déposé le vendredi 3 novembre 2017
Discuté
Rejeté
(jeudi 16 novembre 2017)
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
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Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport d’information faisant un bilan des plus de 7 milliards d’euros de biens immobiliers, notamment hippiques, qui ont été vendus par l’État depuis 2005 en analysant ceux ayant pu être vendus à vil prix.

Exposé sommaire

Dans un rapport de mai 2017, (De la rationalisation à la valorisation : 12 propositions pour une politique immobilière de l’État soutenable et efficace) le Sénat rappelle que depuis 2005, ce sont pour plus de 7 milliards d’euros de biens immobiliers qui ont été vendus par l’État.

De nombreuses cessions - en particulier hippiques - se sont faites de manière contestable, et l’État n’a jamais lancé d’études exhaustives quant aux cessions à vil prix et aux risques globaux pour les finances publiques issus de ces nombreuses ventes depuis plus de 11 ans.

Dans ce cadre nous estimons qu’il est nécessaire qu’un tel rapport permette d’informer le Parlement afin que celui-ci assure pleinement son rôle de contrôle des cessions venues et potentiellement à venir.

Un tel rapport pourra en outre aider au respect du droit par la saisine du procureur de la République (article 40 du code de procédure pénale) pour les cas les plus problématiques.