Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 8 novembre 2017)
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de deux mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur les causes et les conséquences budgétaires du retard du programme de construction de l’Airbus A400 M.

Ce rapport évalue notamment les conséquences économiques, financières et stratégiques des problèmes rencontrés par le programme de construction de l’Airbus A400 M. Il analyse les moyens à mettre en œuvre pour ne pas reproduire ces erreurs.

Exposé sommaire

Cet amendement vise à établir un rapport d’information sur les origines financières et matérielles éventuelles du retard accumulé dans la réalisation du programme de construction de l’A400M.

Alors que le transport aérien stratégique est un élément décisif de l’engagement des armées françaises sur des théâtres d’opération extérieurs, la politique de déflation budgétaire pratiquée lors des précédents exercices semble bien avoir contribué au retardement de la réalisation de ce programme clé, plaçant la France dans la dépendance d’opérateurs privés.

Considérant les conclusions dudit rapport, le Parlement serait alors fondé à défendre, lors de l’élaboration de la prochaine loi de programmation militaire, des propositions budgétaires ambitieuses qui ne céderaient pas pour autant à une injonction austéritaire à courte vue.