Fabrication de la liasse
Non soutenu
(jeudi 9 novembre 2017)
Photo de madame la députée Emmanuelle Ménard

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Infrastructures et services de transports100 000 0000
Affaires maritimes00
Paysages, eau et biodiversité00
Expertise, information géographique et météorologie00
Prévention des risques00
Énergie, climat et après-mines00
Service public de l'énergie00
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables0100 000 000
TOTAUX100 000 000100 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Transférer 100 000 000 d’euros du programme 2017 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durable » à l’action à l’action 07 « personnel œuvrant pour les politiques du programme »Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durable« vers le programme 203 »Infrastructures et services de transports« à l’action 41 »Ferroviaire« .

Actuellement, les prestations du mode ferroviaire ne sont plus en adéquation avec les flux croissants des transports de biens ou de personnes. Les territoires sont inéquitablement desservis, ce qui accroît les inégalités entre eux et ne permet pas de lutter efficacement contre la paupérisation croissante de certaines zones. Le passage de la LGV à Béziers permettra à notre ville du sud de la France de bénéficier d’un dynamisme économique et humain qui ne doit plus être réservé aux seules métropoles. À ce titre, la majorité des chefs d’entreprise sont favorables à ce que la LGV s’arrête à Béziers.

D’ailleurs, la LGV entre Montpellier et Béziers est la seule manière de désengorger la ligne actuelle et de pouvoir multiplier les trains du quotidien. De même, il nous faut lutter contre les pollutions et, donc, développer le fret ferroviaire. C’est justement ce qui est prévu : la LGV entre Montpellier et Béziers sera mixte, à la fois passagers et fret !

A ce jour, les services de l’État estiment que la réalisation du tronçon de ligne à grande vitesse entre Montpellier et Béziers – le seul acté par les pouvoirs publics sur l’ensemble de la ligne manquante entre Montpellier et Perpignan - représente une enveloppe budgétaire de l’ordre de 1,8 milliard d’euros.

Alors que l’ancien secrétaire d’État chargé des transports, Alain Vidalies, avait validé lea trajet de la LGV, désormais le projet est en suspensd au motif qu’il serait trop couteux. Quelques 75 millions d’euros ont déjà été consacrés aux études et aux achats de terrains pour la seule ligne Montpellier/Béziers/Perpignan. A l’heure où l’État doit faire des économies, il serait regrettable que cette somme ait été utilisée sans raison alors que tous s’accordent à dire que la LGV Montpellier-Perpignan serait une avancée essentielle pour le développement de l’Occitanie et pour la mise en œuvre réelle d’un axe transeuropéen majeur.