Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 10 novembre 2017)
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport faisant un bilan des fonds qui avaient été précédemment alloués aux conjoint des présidents de la République, ainsi qu’à ceux qui seront effectivement alloués pour l’année budgétaire 2018.

Exposé sommaire

Malgré la pseudo transparence issue d’une « Charte » publiée en août dernier par les services de l’Elysée (http ://www.elysee.fr/communiques-de-presse/article/charte-de-transparence-relative-au-statut-du-conjoint-du-chef-de-l-etat/), le moins que l’on puisse dire c’est que le statut des conjoint-e-s des chef-fe-s de l’État est particulièrement obscur, et en tout cas ici, budgétairement non assumé.

En effet, l’annexe budgétaire produite par le Gouvernement mentionne seulement un sibyllin « En outre, comme l’indique la charte de la transparence relative au conjoint du Chef de l’État, son épouse, pour exercer ses missions dispose de 2 collaborateurs et d’un secrétariat pris sur l’effectif de la Présidence. ». Il faut donc imaginer que ces collaborateurs n’auront aucun local, aucune machine à café. Ces collaborateurs fantômes n’auront donc aucune impact sur le reste des dépenses de l’Elysée… Soyons sérieux, le Président de la République nous présente des informations particulièrement incomplètes, voire trompeuses. Nous demandons donc une réelle transparence, non seulement sur les pratiques précédentes, mais sur celle qui est envisagée pour 2018 et ses impacts budgétaires.