Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF440

Déposé le lundi 6 novembre 2017
Discuté
Rejeté
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport d’information évaluant le coût financier d’une reprise éventuelle par l’État de sites industriels et de fleurons aujourd’hui fermés ou cédés à des groupes étrangers. 

Ce rapport précisera notamment : 

-Le coût pour les finances publiques de la reprise ou du rachat des sites et entreprises suivantes : hauts fourneaux de Florange, Alstom, Chantiers navals STX Saint-Nazaire, Nexter, Alcatel-Lucent.

-Le coût de l’inaction de L’État concernant l’abandon de ces sites ou leur vente à des groupes étrangers.

-Le rôle que pourraient jouer la reprise de ces fleurons dans la transition écologique et l’adaptation du modèle de production pour répondre aux enjeux climatiques.

Exposé sommaire

Dans un contexte de mondialisation de l’économie, et alors qu’aucune planification industrielle n’est établie, il conviendrait pour l’État français de définir sa stratégie en matière d’actionnariat public et d’expliciter les secteurs d’activité stratégiques à préserver. Un rapport est demandé précisant le coût de la reprise par l’État d’un certain nombre de sites industriels et fleurons français ainsi que le rôle qu’ils auraient pu jouer dans la transition écologique et l’adaptation du modèle de production pour répondre aux enjeux climatiques.

Ce rapport pourra être rédigé par un groupe de travail associant quatre représentants de l’administration (à savoir un membre de l’Inspection générale des finances, deux membres de l’Inspection générale des affaires sociales et un membre de l’Inspection générale de l’administration).