- Texte visé : Projet de loi de finances, modifié par le Sénat, pour 2018, n° 485
- Stade de lecture : Nouvelle lecture
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – Après l’alinéa 9, insérer les deux alinéas suivants :
« e) Il est ajouté un V ainsi rédigé :
« V. – Les livraisons de logements neufs mentionnés à l’article 279‑0 bis A et situés, à la date du dépôt de la demande de permis de construire, dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville définis à l’article 5 de la loi n° 2014‑173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine qui font l’objet d’un contrat de ville prévu à l’article 6 de la même loi. ». »
II. – En conséquence, à l’alinéa 12, après la référence :
« I »,
insérer les mots :
« et au V ».
III. – Compléter cet article par l’alinéa suivant :
« III. – La perte de recettes pour l’État est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. »
Aujourd’hui, dans les QPV, le logement intermédiaire est la seule typologie de logements à ne bénéficier que d’un taux de TVA à 10 %. Or, le logement intermédiaire est potentiellement un excellent outil de mixité sociale dans ces quartiers au regard du profil des ménages auxquels il s’adresse. D’autant plus que l’obligation de construction de 25 % de logements sociaux dans les opérations de logement intermédiaire dans ces quartiers a été assouplie.
Avec la mesure prévue à l’article 6 ter A, qui prévoit un relèvement du taux de TVA réduit de 5,5 % à 10 % pour le logement social, un abaissement de ce taux pour le logement intermédiaire est d’autant plus de nature à créer un choc d’offre permettant de soutenir la production de ce type de logements, outil nécessaire pour assurer la mixité sociale dans les QPV.
Le coût de cette mesure est estimé à 20 millions d’euros pour 2018.