Fabrication de la liasse

Amendement n°CF186

Déposé le mercredi 13 décembre 2017
Discuté
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
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Photo de madame la députée Huguette Bello
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Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
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Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
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Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Le présent article propose une réforme en profondeur de la fiscalité de l’épargne à travers la mise en place d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % sur les revenus du capital.

À l’heure actuelle, la majeure partie des revenus mobiliers est intégrée à l’impôt sur le revenu et, ainsi, à son barème progressif. La mise en place du PFU consiste à revenir sur ce principe de progressivité en privilégiant un taux fixe foncièrement plus inégalitaire.

De plus, sur le plan économique, le lien entre allègement de la fiscalité de l’épargne et relance significative de l’investissement productif n’est pas démontré.

Possiblement sous-estimé, comme l’ont démontré de nombreuses estimations rendues publiques depuis la présentation de ce projet de loi de finances, le coût de la mesure est chiffré à 1,2 milliard d’euros auquel s’ajoute celui de la suppression de l’ISF (3,2 milliards d’euros). Un coût faramineux pour un Gouvernement dont la prétendue priorité politique est la réduction des déficits publics, au moment où le rabot vient affecter le montant des aides personnalisées au logement, les contrats aidés et les collectivités territoriales sommées de faire des économies.