Fabrication de la liasse

Amendement n°CE1379

Déposé le vendredi 13 avril 2018
Discuté
Non soutenu
(jeudi 19 avril 2018)
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

 Au troisième alinéa du I de l’article L. 225‑102‑4 du code de commerce après le mot : « la santé », sont insérés les mots : « ,la sécurité alimentaire ».

Exposé sommaire

Par cet amendement, nous proposons un nouveau devoir de vigilance pour les entreprises : s’assurer que leurs activités ne mettent pas en péril la sécurité alimentaire d’une ville, d’une région ou d’un pays.

Cette proposition est portée par l’ONG Oxfam. Elle concerne notamment les multinationales réalisant des investissements et projets ayant une emprise foncière. Elle concerne aussi les banques françaises qui organisent la spéculation sur les matières premières agricoles. En effet, au premier janvier 2013 : BNP Paribas, Natixis (BPCE), Société Générale et Crédit Agricole avaient respectivement 10, 1, 4 et 3 fonds spéculant sur les matières premières agricoles pour tout ou partie de l’activité avec des valeurs de 1419, 620, 467 et 77 millions d’euros.

Suite à la campagne d’OXFAM, seul le Crédit Agricole s’est engagé à arrêter de spéculer sur les matières premières agricoles et a tenu ses promesses.

En 2014, BNP commercialisait encore 11 fonds permettant de spéculer sur les matières premières agricoles – représentant 1318 millions d’euros, La société générale en avait 7 pour 1359 millions d’euros (triplé son activité) et Natixis avait toujours 1 fonds pour 884 millions d’euros. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Quoi qu’il en soit il est important que les entreprises concernées prennent en compte ces problématiques dans leur activité.