Fabrication de la liasse

Amendement n°CE1857

Déposé le vendredi 13 avril 2018
Discuté
Photo de monsieur le député Philippe Bolo

Philippe Bolo

Membre du groupe Mouvement Démocrate et apparentés

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Photo de monsieur le député Nicolas Turquois

Nicolas Turquois

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Photo de monsieur le député Richard Ramos

Richard Ramos

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Photo de monsieur le député Marc Fesneau

Marc Fesneau

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Photo de madame la députée Marguerite Deprez-Audebert

Marguerite Deprez-Audebert

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Photo de monsieur le député Max Mathiasin

Max Mathiasin

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Photo de monsieur le député Jean-Luc Lagleize

Jean-Luc Lagleize

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L’article L. 255‑5 du code rural et de la pêche maritime est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 8° À titre expérimental et pour une durée de trois ans, les substances à usage biostimulant obtenues à partir de matières naturelles sans traitement chimique, dès lors que les quantités vendues sont inférieures à un seuil fixé par voie règlementaire. »

Exposé sommaire

De droit, la règlementation en vigueur impose une longue et coûteuse procédure pour la mise sur le marché de substances non nocives pour l’homme et son environnement. En effet, celle-ci impose des études d’innocuité permettant d’autoriser, ou non, ces produits. Plus encore, le coût de l’étude repose sur un unique acteur tandis que la recette, une fois autorisée, serait réplicable sans coût pour un nouvel entrant. Du fait de ce coût et des effets d’aubaine décrits, un certain nombre de substances naturelles à usage biostimulant ne font pas l’objet de demande d’autorisation alors que leur efficacité et innocuité fait peu de doute.

A titre indicatif, la solution liquide obtenue par des lombrics composteurs nécessite une étude particulière alors même que ce biostimulant est naturellement présent dans l’environnement et que sa forme solide est, elle, autorisée.

Devant la complexité et le coût d’une autorisation par l’ANSES ou par voie européenne de reconnaissance comme substance de base, une procédure simplifiée devrait être mise en œuvre à titre expérimental.

L’évidente innocuité serait alors confirmée par voie empirique en attendant une modification législative ou règlementaire complémentaire.