Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Aurélien Pradié
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Jean-François Parigi
Photo de monsieur le député Daniel Fasquelle
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de monsieur le député Jean-Carles Grelier
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de madame la députée Véronique Louwagie

Le troisième alinéa de l’article L. 523‑7 du code rural et de la pêche maritime est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :

« Pour les coopératives d’utilisation de matériel agricole agréées au titre de l’article L. 525‑1 du code rural et de la pêche maritime, sur décision du conseil d’administration et dans la limite de 50 % du montant de ces subventions, celles-ci peuvent être portées au compte de résultat. Le solde de ces subventions est porté au compte de réserve indisponible spécial.

« En second lieu, les réserves de réévaluation peuvent être incorporées au capital social par décision de l’assemblée générale extraordinaire d’un rapport spécial de révision établi par un organisme agréé en application des dispositions de l’article L. 527‑1. »

Exposé sommaire

Les subventions publiques perçues par les coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA) intègrent directement leurs fonds propres en compte de réserve indisponible sans transiter par le compte de résultat. Historiquement, cette disposition a permis de consolider les fonds propres des CUMA. Cette mesure, qui se voulait préventive, est devenue, compte tenu de l’évolution, du contexte économique et de la professionnalisation de la gestion des CUMA, un frein à la performance économique de cet outils coopératif. La modification de la modalité d’affectation des subventions publiques apportera de l’efficience aux aides publiques sans pour autant avoir un impact budgétaire sur l’État.

En effet, les charges liées à l’investissement en matériel réalisé par les CUMA seront compensées par le produit de la subvention publique, affecté en compte de résultat, comme il est permis pour les autres familles coopératives non agricoles. Par cette modalité de gestion, les CUMA pourront réduire le coût des services rendus à leurs adhérents agriculteurs et avoir un impact direct sur leurs charges d’exploitation.

L’objectif de cet amendement est d’aboutir à un équilibre permettant de maintenir des ressources durables dans les CUMA et une mobilisation des aides publiques pour aboutir à une baisse du coût d’utilisation du matériel agricole.