Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Éric Ciotti
Photo de monsieur le député Martial Saddier
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Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
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Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
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Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Guy Teissier
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de monsieur le député Bernard Brochand
Photo de monsieur le député Bernard Deflesselles
Photo de madame la députée Valérie Lacroute

« Au premier alinéa de l’article L. 411‑5 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, les mots : « ne peut » sont remplacés par les mots : « et la délivrance de titres de séjour au motif de la vie familiale ne peuvent ». »

Exposé sommaire

L'imposition de conditions de ressources pour l’octroi d’un titre familial est devenue une nécessitée.

En effet, ce titre est désormais octroyé dans des conditions beaucoup plus ouvertes que pour le regroupement familial. Cette différence de traitement entre le regroupement familial, assujetti à des conditions de ressources et de logements, et d’autres titres « familiaux », (conjoint de français, vie privée et familiale et parent d’enfant français) ne se justifie pas.

Une telle condition de ressources se justifie par la nécessité de ne pas créer une charge excessive sur le système de protection social français et de garantir des conditions et un mode de vie comparables à ceux des ressortissants français, ce qui favorisera leur intégration.

Il convient dès lors de refuser un titre « vie privée et familiale », ainsi que « conjoint de Français » et « parents d’enfants français », en cas d’absence de moyens d’existence supérieurs à 1,5 salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) (hors prestations sociales s’il y en a) et conditions de logements satisfaisantes (identiques au regroupement familial), appréciés sur au moins trois ans de stabilité.