Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Lionel Causse
Photo de madame la députée Isabelle Rauch
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Pascale Fontenel-Personne
Photo de monsieur le député Pierre Henriet
Photo de monsieur le député Jean-Marie Fiévet
Photo de monsieur le député Grégory Galbadon
Photo de madame la députée Sophie Beaudouin-Hubiere
Photo de monsieur le député Belkhir Belhaddad
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Véronique Hammerer
Photo de madame la députée Jacqueline Maquet
Photo de monsieur le député François-Michel Lambert
Photo de madame la députée Jacqueline Dubois
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de madame la députée Émilie Guerel
Photo de monsieur le député Bertrand Bouyx
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman

« L’article L. 622‑1 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile est ainsi modifié :

« 1° Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« « Toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée d’un étranger en France sera punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 30 000 euros. » ;

« 2° Le troisième alinéa est ainsi rédigé :

« « Sera puni des mêmes peines celui qui aura facilité l’entrée irrégulière d’un étranger sur le territoire d’un autre État partie à la convention signée à Schengen le 19 juin 1990. » ;

« 3° L’avant-dernier alinéa est ainsi rédigé :

« « Sera puni de même peines celui qui aura facilité ou tenter de faciliter l’entrée irrégulière d’un étranger sur le territoire d’un État partie ou protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, additionnel à la convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, signée à Palerme le 12 décembre 2000. » »

Exposé sommaire

L’article L.622-1 du CESEDA prévoit de sanctionner les actions de solidarité en faveur des étrangers en situation irrégulière. L’objet de cet amendement consiste à exclure du champ de l’infraction les mesures de solidarité consistant en l’hébergement ou l’accompagnement d’étrangers en situation irrégulière.