Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson

Jean-Louis Masson

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Thibault Bazin

Thibault Bazin

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz

Marie-Christine Dalloz

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Bernard Deflesselles

Bernard Deflesselles

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel

Patrick Hetzel

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Véronique Louwagie

Véronique Louwagie

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Frédérique Meunier

Frédérique Meunier

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Éric Pauget

Éric Pauget

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger

Raphaël Schellenberger

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart

Laurence Trastour-Isnart

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Arnaud Viala

Arnaud Viala

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier

Jean-Pierre Vigier

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Éric Ciotti

Éric Ciotti

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète

Rédiger ainsi l’alinéa 2 :

« 1° Après le mot : « France », la fin du 2° de l’article L. 711‑6 est ainsi rédigée : « ou dans un État membre de l’Union européenne soit pour un crime, soit pour un délit puni d’emprisonnement » ; ».

Exposé sommaire

L’actuelle rédaction des conditions posées par l’article 711-6 pour refuser ou mettre fin au statut de réfugié est contestable. En effet, au 1° seules « des raisons sérieuses de considérer que la présence en France de la personne concernée constitue une menace grave pour la sûreté de l'Etat » suffisent alors que le 2° pose des conditions cumulatives de condamnation et de présence qui constituerait une menace grave pour la société. L’article pose 2 notions, celle de sureté de l’Etat et celle de menace grave pour la société. Nous considérons qu’il n’y a pas lieu de faire de différence dans l’échelle de gravité et donc d’assortir l’une des 2 d’une condition cumulative.

La nouvelle rédaction proposée dans l’alinéa 2 du projet de loi ne prend pas en compte cette dimension. Il se contente de compléter le dispositif.

Pour davantage de clarté et apporter une protection accrue à nos concitoyens, nous proposons une nouvelle rédaction. Elle reprend le passage du projet de loi concernant l’extension au territoire de l’ensemble de l’union européenne pour la prise en compte des crimes et délits commis. En revanche, elle durcit le droit en n’exigeant plus de condition cumulative au 2°. En effet, le seul fait pour une personne d’avoir été condamnée pour un crime ou un délit puni d’emprisonnement, quel que soit la longueur de la peine encourue, doit faire obstacle à l’obtention du statut de réfugié ou y mettre fin si l’intéressé en bénéficie.