Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Élodie Jacquier-Laforge

Élodie Jacquier-Laforge

Membre du groupe Mouvement Démocrate et apparentés

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Photo de monsieur le député Erwan Balanant

Erwan Balanant

Membre du groupe Mouvement Démocrate et apparentés

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Photo de monsieur le député Vincent Bru

Vincent Bru

Membre du groupe Mouvement Démocrate et apparentés

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Photo de madame la députée Isabelle Florennes

Isabelle Florennes

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Photo de monsieur le député Philippe Latombe

Philippe Latombe

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Photo de madame la députée Laurence Vichnievsky

Laurence Vichnievsky

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Photo de monsieur le député Jean-Noël Barrot

Jean-Noël Barrot

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Photo de madame la députée Nadia Essayan

Nadia Essayan

Membre du groupe Mouvement Démocrate et apparentés

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Photo de monsieur le député Brahim Hammouche

Brahim Hammouche

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Photo de monsieur le député Mohamed Laqhila

Mohamed Laqhila

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Photo de monsieur le député Max Mathiasin

Max Mathiasin

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Supprimer l’alinéa 3.

 

Exposé sommaire

L’alinéa 3 de l’article 6 vise à réduire d’un mois à quinze jours le délai de recours devant la CNDA. Cette disposition, en ce qu’elle réduit le délai de recours devant la CNDA, serait susceptible de générer des recours introduits en urgence, et qui pourraient par conséquent accroître le nombre de mémoires complémentaires remis à la CNDA en cours d’instruction, rallongeant ainsi les délais de traitement en interne.

De plus, un tel délai pourrait soulever des difficultés au regard du droit à un recours effectif. Consacré par des normes de valeurs supra-législatives et expressément rappelé par la directive « Procédure » pour ce qui concerne l’asile, ce droit est mis à mal par un délai qui apparaît excessivement court au regard de la situation qui est celle du demandeur d’asile. En effet, l’accomplissement des premières démarches, aussi formelles soient-elles - qu’il s’agisse d’une demande d’aide juridictionnelle ou du dépôt d’une requête sommaire à compléter par la suite – supposent déjà pour une personne maîtrisant peu la langue et les rouages de l’administration françaises, de pouvoir bénéficier d’un accompagnement juridique adéquat. In fine, le demandeur devra identifier l’interlocuteur adéquat et obtenir un rendez-vous dans ces quinze jours, ce qui semble peu probable, a fortiori, s’il ne bénéficie pas d’un hébergement.