Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Élodie Jacquier-Laforge
Photo de monsieur le député Erwan Balanant
Photo de monsieur le député Vincent Bru
Photo de madame la députée Isabelle Florennes
Photo de monsieur le député Philippe Latombe
Photo de monsieur le député Jean-Noël Barrot
Photo de madame la députée Nadia Essayan
Photo de monsieur le député Brahim Hammouche
Photo de monsieur le député Mohamed Laqhila

Supprimer l’alinéa 6.

 

Exposé sommaire

L’alinéa 6 de l’article vise à développer l’utilisation des moyens de communication audiovisuelle pour l’organisation des audiences, en supprimant le consentement préalable du requérant.

Si le Conseil constitutionnel a considéré qu’en permettant que les audiences devant la CNDA puissent se tenir au moyen d'une communication audiovisuelle, le législateur avait entendu contribuer à la bonne administration de la justice et au bon usage des deniers publics, il n’en demeure pas moins qu’un tel dispositif appelle des questions sur plusieurs point cardinaux de la procédure devant la CNDA, notamment au regard de la publicité des débats, des droits de la défense et des besoins d’interprétariat du demandeur d’asile.

Par ailleurs, la généralisation de la vidéoaudience, sans le consentement du justiciable, déshumanise la relation judiciaire : un entretien par caméra et micro interposés ne peut remplacer un contact direct avec un justiciable, permettant une écoute réciproque et une prise de décision pleinement assumée. Le ressenti du juge est primordial pour que ce dernier puisse se forger une intime conviction sur la personne qui lui est présentée.

En conséquence, est proposée la suppression de l’alinéa 6 supprimant le consentement préalable du requérant à la vidéoaudience devant la CNDA.