Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de monsieur le député Jean-Michel Clément
Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de madame la députée Florence Granjus
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de madame la députée Martine Wonner
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de monsieur le député Thierry Michels
Photo de monsieur le député Jean François Mbaye
Photo de madame la députée Aude Amadou
Photo de madame la députée Yolaine de Courson
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Stéphanie Kerbarh
Photo de madame la députée Marie Tamarelle-Verhaeghe
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de madame la députée Isabelle Rauch
Photo de monsieur le député Jean-François Cesarini
Photo de monsieur le député Olivier Gaillard
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de madame la députée Delphine O
Photo de madame la députée Jacqueline Maquet
Photo de monsieur le député Hervé Pellois

Supprimer l’alinéa 2.

Exposé sommaire

Le primo-arrivant en France n’est pas toujours informé des démarches qu’il doit entamer afin de déposer une demande d’asile. L’obtention de ces informations peut lui prendre du temps, notamment dans le cas où il ne parle pas français. Ainsi, il peut mettre plusieurs semaines avant de se présenter dans une plateforme d’accueil (PADA), puis dans un guichet unique (GUDA).
De plus, les demandeurs d'asile rencontrent actuellement de nombreuses difficultés pour accéder au GUDA rapidement :
- difficultés de compréhension des procédures, qui apparaissent particulièrement complexes à des personnes ne parlant pas français et n’ayant aucune connaissance du système administratif français;
- difficultés d'accès dues aux administrations elles-mêmes, qui ne parviennent pas à recevoir les personnes ou à leur accorder un rendez-vous dans des délais rapides.
Dans ce contexte, il n'apparaît pas légitime de réduire davantage le délai permettant d'accéder à une procédure normale de demande d'asile.
Cet amendement propose donc un retour au droit en vigueur afin de pouvoir mettre l'accent sur une application effective des délais déjà indiqués dans la loi, tel que le délai de trois jours entre les PADA et le GUDA, aujourd’hui largement dépassé dans de nombreuses régions.