Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de monsieur le député Jean-Michel Clément
Photo de madame la députée Florence Granjus
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de madame la députée Martine Wonner
Photo de madame la députée Aude Amadou
Photo de monsieur le député Jean-François Cesarini
Photo de madame la députée Yolaine de Courson
Photo de monsieur le député Olivier Gaillard
Photo de madame la députée Stéphanie Kerbarh
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de monsieur le député Jean François Mbaye
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de madame la députée Delphine O
Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de madame la députée Isabelle Rauch
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de madame la députée Marie Tamarelle-Verhaeghe
Photo de madame la députée Sophie Beaudouin-Hubiere
Photo de madame la députée Brigitte Bourguignon
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de madame la députée Émilie Cariou
Photo de madame la députée Fannette Charvier
Photo de madame la députée Jacqueline Maquet
Photo de monsieur le député Fabien Gouttefarde
Photo de madame la députée Nicole Trisse
Photo de madame la députée Annie Chapelier

« L’Office français de protection des réfugiés et apatrides publie dans son rapport annuel les données statistiques détaillées relatives au traitement des demandes des personnes relevant de la procédure accélérée en application des 2° et 3° du III de l’article L. 723‑2 et du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile. »

Exposé sommaire

Certaines situations permettant de mettre en œuvre la procédure accélérée peuvent constituer inconsciemment des biais cognitifs pour les agents et entraîner un traitement plus dur des dossiers alors même que ces situations peuvent ne pas résulter d'une fraude, mais seulement d'un état de grande vulnérabilité des personnes. C'est le cas, par exemple, de la destruction des empreintes par certains migrants, de l’utilisation de faux documents au cours de la migration, ou encore, de la non-présentation de la demande dans le délai imparti.

Ces données statistiques sont essentielles pour pouvoir repérer l'existence éventuelle de ces biais cognitifs et de pouvoir les réduire au moyen d’une meilleure formation des agents. C’est pourquoi cet amendement propose que l'OFPRA publie dans son rapport annuel les statistiques détaillées concernant les situations qui conduisent à mettre en œuvre les dispositions au 2° et 3° du III de l'article L. 723-2 du CESEDA.