- Texte visé : Projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire, n° 764
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires économiques
À l’alinéa 1, supprimer les mots :
« et en assurer l’ouverture à la concurrence ».
Cet amendement nous permet de réaffirmer encore notre opposition à la logique d’ouverture à la concurrence.
C’est l’occasion de détailler l’exemple Allemand, si souvent érigé en modèle sur la question ferroviaire. En réalité, en Allemagne, la compagnie publique est restée en situation de quasi-monopole sur les grandes lignes, générant 99 % du trafic, et possède une place prépondérante dans le transport régional.
Et ce, bien longtemps après l’ouverture à la concurrence, mise en œuvre en 1994. Ainsi, en Allemagne, c’est parce que l’opérateur public reste prépondérant, sa dette ayant d’ailleurs été épongée par l’État à deux reprises, que la toute relative ouverture à la concurrence n’est pas un désastre.