Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Bruno Nestor Azerot
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
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Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

À l’alinéa 32, supprimer les mots :

« de bonne foi ».

Exposé sommaire

Cette proposition de loi, qui transpose la directive européenne dite « Secret des affaires », se caractérise par un déséquilibre manifeste entre la protection légitime des lanceurs d’alerte et celle des intérêts économiques des entreprises, au profit de ces dernières.

Des dérogations à la protection du secret des affaires sont certes prévues. C’est l’objet de la section 4 de l’article premier de cette proposition de loi.

Toutefois, pour révéler « une faute, un acte répréhensible ou une activité illégale dans le but de protéger l’intérêt public général », la personne concernée devra faire la preuve de sa bonne foi, qui n’est donc pas ici présumée. Indéniablement, il s’agit là d’un frein sérieux à ces révélations qui ont, pourtant, pour objet de protéger l’intérêt général (santé, environnement, fiscalité, etc.).

Le présent amendement entend donc redéfinir « l’équilibre » de cette proposition de loi en consolidant le cadre de protection applicable aux lanceurs d’alerte.