Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Après l’alinéa 3, insérer l’alinéa suivant :

« L’outrage sexiste ne s’applique pas au droit du travail, dont les situations de harcèlement restent définies aux articles L. 1153‑1 à L. 1153‑6 du code du travail. »

Exposé sommaire

Par cet amendement de repli, nous souhaitons réduire le champ d’application du dispositif gouvernemental au seul champ pénal, en excluant explicitement son application pour ce qui concerne le harcèlement au travail tel que défini par les articles L 1153-1 à L 1153-6 du Code du travail.

Le groupe de la France insoumise considère que le choix d’une contraventionnalisation conduit à un abaissement de la politique de lutte contre les violences sexuelles, contraire aux récentes évolutions de la société.  En conséquence, nous souhaitons maintenir un niveau important de protection pour les salarié.e.s en maintenant la qualification délictuelle pour ce qui concerne le monde du travail. Cet argument est d’autant plus important qu’il s’agit de palier aussi à la disparition des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) qui jouaient un rôle primordial dans la lutte contre le harcèlement au travail.