Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis

Ugo Bernalicis

Membre du groupe La France insoumise

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Photo de madame la députée Clémentine Autain

Clémentine Autain

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Photo de monsieur le député Éric Coquerel

Éric Coquerel

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Photo de monsieur le député Alexis Corbière

Alexis Corbière

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Photo de madame la députée Caroline Fiat

Caroline Fiat

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Photo de monsieur le député Bastien Lachaud

Bastien Lachaud

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Photo de monsieur le député Michel Larive

Michel Larive

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Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon

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Photo de madame la députée Danièle Obono

Danièle Obono

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Photo de madame la députée Mathilde Panot

Mathilde Panot

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Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme

Loïc Prud'homme

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Photo de monsieur le député Adrien Quatennens

Adrien Quatennens

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Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon

Jean-Hugues Ratenon

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Photo de madame la députée Muriel Ressiguier

Muriel Ressiguier

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Photo de madame la députée Sabine Rubin

Sabine Rubin

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Photo de monsieur le député François Ruffin

François Ruffin

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Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Bénédicte Taurine

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« Au premier alinéa de l’article 131‑36‑12‑1 du code pénal, le mot « cinq » est remplacé par le mot « deux ». »

Exposé sommaire

Par cet amendement, nous proposons d’étendre la possibilité pour les magistrats de prononcer une mesure de placement sous surveillance électronique mobile (PSEM) pour des personnes condamnées pour des violences ou des menaces commises contre sur son ou sa conjointe, son ou sa concubine ou son ou sa partenaire en abaissant le quantum de peine de cinq à deux ans.

Selon l’infostat justice de février 2018 (http://www.justice.gouv.fr/art_pix/stat_Infostat_159.pdf), 78 400 personnes mises en cause pour des faits de violences conjugales ont vu leur affaire traitée par la justice se terminer en 2015 et 21 200 condamnations comportant au moins une infraction relevant de violences conjugales ont été prononcées.

La réponse pénale du parquet aux auteurs de violences conjugales a été quatre fois sur dix une mesure alternative aux poursuites, deux fois sur trois un rappel à la loi. Une composition pénale a été mise en œuvre pour 4 % des auteurs ayant fait l’objet d’une réponse pénale ; cette mesure consiste le plus souvent en une obligation de faire un stage ou d’avoir un suivi social ou médical, mais aussi en une amende.

Le groupe de la France insoumise considère qu’eu égard à la nécessaire protection des victimes de violences conjugales, le dispositif du PSEM constitue une mesure intéressante dont les magistrats doivent pouvoir se saisir en fonction des situations d’espèces. Le PSEM est une mesure spécifique permettant de suivre vos déplacements, à distance et en temps réel, à l’intérieur de zones géographiques pré-déterminées. Une alarme se déclenche, transmise à un pôle centralisateur et de contrôle, dès que la personne ne respecte pas les obligations prescrites quant aux heures et lieux.

Ainsi, dans le cas des violences conjugales au sens large, ce dispositif permettra de pouvoir définir des zones d’exclusion dans lesquels la personne condamnée ne pourra se rendre, comme le domicile de la victime, le trajet jusqu’à l’école, …

Ce dispositif prévu à l’article 131-36-12-1 du Code pénal est actuellement trop restreint et le rend inefficace pour lutter contre les violences faites aux femmes (sur la soixante de personnes soumise à un PSEM, seules quelques une l’ont été sur ce fondement).

Conscient de son caractère attentatoire aux libertés individuelles, nous proposons d’abaisser le quantum de peine de cinq à deux ans.