Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Mireille Robert

Mireille Robert

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Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau

Grégory Besson-Moreau

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Photo de monsieur le député Olivier Damaisin

Olivier Damaisin

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Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi

Jean-Marc Zulesi

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Photo de madame la députée Laurence Gayte

Laurence Gayte

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Photo de madame la députée Ramlati Ali

Ramlati Ali

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Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau

Philippe Chalumeau

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Photo de madame la députée Sira Sylla

Sira Sylla

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Photo de madame la députée Émilie Guerel

Émilie Guerel

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Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard

Carole Bureau-Bonnard

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Photo de madame la députée Stéphanie Kerbarh

Stéphanie Kerbarh

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Photo de monsieur le député Paul Molac

Paul Molac

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Photo de madame la députée Cécile Rilhac

Cécile Rilhac

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Photo de madame la députée Laurianne Rossi

Laurianne Rossi

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Photo de madame la députée Véronique Hammerer

Véronique Hammerer

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Photo de madame la députée Catherine Osson

Catherine Osson

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Photo de madame la députée Albane Gaillot

Albane Gaillot

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Photo de monsieur le député Jean François Mbaye

Jean François Mbaye

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Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin

Jean-Philippe Ardouin

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Danièle Cazarian

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Photo de monsieur le député Stéphane Testé

Stéphane Testé

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Avant les mots : « le tribunal correctionnel saisi », supprimer le début du dernier alinéa de l’article 469 du code de procédure pénale.

Exposé sommaire

On estime qu’en France, 50 à 80% des viols font l’objet d’une correctionnalisation : ils sont jugés en correctionnel et sont déqualifiés en délits.

Le procureur ou le juge d’instruction qui propose une correctionnalisation à la victime invoque généralement la fragilité de la victime, les délais plus rapides devant le tribunal correctionnel, une présumée moins grande compréhension de certains viols par les jurés populaires, le critère économique et l’impossibilité matérielle de faire juger par les cours d’assises la totalité des crimes.

Pourtant, la solennité de la cour d’assises est une reconnaissance de la gravité du crime commis et subi et participe à la réparation psychologique de la victime, à condition qu’elle soit bien accompagnée par un avocat et une association compétente.

Surtout, le viol est légalement un crime et non un délit.

Cette correctionnalisation des crimes ou déqualification pénale est une pratique judiciaire prévue par la loi du 9 mars 2004.

L’article 469 du Code de procédure pénale, qui consacre la pratique de la correctionnalisation judiciaire, prévoit que si les parties ne contestent pas la correctionnalisation lors du règlement d’instruction, ces parties ne pourront plus le faire devant le tribunal correctionnel. Une fois que le renvoi devant le tribunal correctionnel est décidé par le juge d’instruction ou la chambre de l’instruction, ni les parties, ni le tribunal lui-même ne peuvent invoquer le caractère criminel des faits.

Ce dispositif s’applique à la partie civile uniquement si elle était constituée au stade de l’instruction et assistée par un avocat. Il en ressort qu’à défaut de contestation au moment du règlement de l’information, les parties sont considérées comme ayant accepté la correctionnalisation. 

L’amendement présent vise à permettre à la victime de pouvoir contester la décision de correctionnalisation devant le tribunal correctionnel.