Fabrication de la liasse
Tombé
(mercredi 30 mai 2018)
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À l’alinéa 2, après le mot :

« Nation »,

insérer les mots :

« , contribue à la désinformation et à la manipulation du public pour des intérêts commerciaux ».

Exposé sommaire

Par cet amendement de coordination (lié à l’amendement 147) avec notre amendement n°145 et 165, nous estimons que le CSA doit aussi pouvoir prendre toutes les mesures nécessaires, en période pré-électorale et électorale, en cas de « désinformation, manipulation du public pour des intérêts commerciaux » (voir cas de TF1 – Bouygues et de Canal + - Bolloré explicité dans notre autre amendement).


Ceci est particulièrement important dans le cas ici présent, les périodes électorales. En effet, imaginons qu’un candidat annonce qu’il souhaite mettre fin à la logique de « France-Afrique » (https ://laec.fr/section/62/construire-des-cooperations-altermondialistes-et-internationalistes) et la « prédation ultralibérale qui s’abat sur le continent » (http ://abonnes.lemonde.fr/afrique/article/2017/04/13/jean-luc-melenchon-son-programme-afrique-nous-combattrons-le-fleau-de-la-predation-ultraliberale-qui-s-abat-sur-le-continent_5110925_3212.html), n’y a-t-il pas un risque réel que des entreprises comme Bolloré (https ://www.humanite.fr/francafrique-de-port-en-port-les-bonnes-affaires-du-capitaine-bollore-654399) sentent une partie de leur activité menacée, et utilisent une télévision dont ils sont actionnaires pour tenter de diminuer le soutien public à un tel candidat ? Le risque est réel et cet amendement permet de proposer une solution pour y parer.