Fabrication de la liasse
Rejeté
(samedi 19 mai 2018)
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de madame la députée Marianne Dubois
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Claude Goasguen
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Guillaume Larrivé
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Jean-François Parigi
Photo de monsieur le député Guillaume Peltier
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Jean-Luc Reitzer
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Stéphane Viry

Le gouvernement remet annuellement jusqu’à l’année 2022 un rapport sur la réalisation des objectifs relatifs à la réduction de la fracture numérique de la loi n°       du    portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique.

Exposé sommaire

Notre pays est aujourd’hui divisé par une véritable fracture numérique, avec d’un côté les agglomérations et les métropoles urbaines connectées au très haut débit, dotées de la fibre et de la 4G, et de l’autre des zones rurales et de montagne, où l’accès au bas débit est bien trop souvent la norme, avec des problèmes récurrents de connexion au réseau.

Double peine, elles sont aussi souvent mal desservies en téléphonie mobile et en internet, pudiquement désignées sous le nom de « zones blanches » ou « zones grises ».

Pour ces territoires de la France périphérique, cette couverture numérique défaillante est un handicap majeur en termes de services à la population, d’attractivité économique, touristique et éducative. Nous sommes face à un enjeu majeur de citoyenneté et de compétitivité des territoires.

Ce handicap est d’autant plus mal ressenti par les habitants et les élus locaux de ces territoires que lorsque les opérateurs consentent à implanter le très haut débit qu’ils financent sur fonds propres en zones urbaines agglomérées, rentables, ils demandent aux collectivités des zones rurales ou de montagne de contribuer au financement du développement des infrastructures numériques.

A cette fracture numérique s’ajoute une dégradation continue et rapide des services de téléphonie fixe, l’opérateur historique ayant clairement fait le choix de ne plus investir sur l’entretien du réseau filaire dans les zones rurales et les zones de montagne.

Cette inégalité territoriale est inacceptable et il convient aujourd’hui de considérer que l’accès au numérique est un service universel.

Les clients des opérateurs de téléphonie et des fournisseurs d’accès à internet situés dans les zones dites « grises » et « blanches » subissent de nombreux dysfonctionnements alors qu’ils s’acquittent pourtant des mêmes factures que les abonnés des métropoles et des zones urbaines : 

– coupures des communications et/ou communications hachées ou inaudibles ;

– impossibilité récurrente d’être joint sur son téléphone portable ;

– connexions internet lentes et/ou hachées ;

– dégradation du service de téléphonie filaire du fait d’un manque d’entretien des réseaux ;

– délais d’action des services d’intervention des opérateurs anormalement lents en cas de panne.

 

Le présent projet prévoit des procédures simplifiées pour accélérer le déploiement du très haut débit (THD) afin de répondre à la demande de proximité et d’accès aux réseaux, plébiscités par nos concitoyens : la promesse du bon débit pour tous d’ici 2020 et du très haut débit en 2022.

 

Dans cette perspective le présent amendement vise à ce que le gouvernement remette annuellement jusqu’à l’année 2022 un rapport sur la réalisation des objectifs de la loi n° du portant évolution de l’aménagement et du numérique relatifs à la réduction de la fracture numérique.