Fabrication de la liasse
Retiré
(mercredi 16 mai 2018)
Photo de madame la députée Stéphanie Do
Photo de monsieur le député Jean-François Portarrieu
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de madame la députée Alexandra Valetta Ardisson
Photo de monsieur le député Olivier Gaillard
Photo de madame la députée Sabine Thillaye
Photo de madame la députée Anne Blanc
Photo de madame la députée Danièle Hérin
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut
Photo de monsieur le député Sébastien Cazenove
Photo de madame la députée Valéria Faure-Muntian
Photo de monsieur le député Laurent Saint-Martin
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de madame la députée Pascale Fontenel-Personne
Photo de madame la députée Mireille Robert
Photo de madame la députée Annaïg Le Meur
Photo de madame la députée Françoise Dumas

Après l’alinéa 35, insérer les deux alinéas suivants :

« III bis. – Le livre VI du même code est complété par un article L. 600‑14 ainsi rédigé :

« Art. L. 600‑14. – Lorsqu’il est saisi d’un recours pour excès de pouvoir à l’encontre d’une décision relative à l’occupation ou l’utilisation du sol régie par le présent code, le juge administratif examine la validité de l’intérêt pour agir du requérant et la recevabilité de la demande dans un délai de trois mois, et porte rapidement sa décision à la connaissance du requérant et du pétitionnaire. »

Exposé sommaire

La longueur des délais de jugement des contentieux constitue un frein important et un coût substantiel qui gêne la construction et provoque l’abandon de certains projets. Ainsi, d’après l’étude d’impact du projet de loi, un recours dure deux ans en moyenne, auquel il faut ajouter encore un an pour si le requérant fait appel. À défaut d’encadrer la durée de ces recours, il serait souhaitable d’aller vite dans l’examen de la recevabilité du recours, et de fixer un délai prévisible.

Demander au tribunal d’examiner la recevabilité du recours en trois mois permettrait d’évacuer rapidement certaines demandes et permettrait aux opérateurs d’être libérés d’une gêne inutile, sans pour autant faire peser sur l’administration une contrainte trop difficile.