- Texte visé : Projet de loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, n° 846
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires économiques
À l’alinéa 4, substituer aux mots :
« et valoriser le patrimoine bâti »
les mots :
« , valoriser le patrimoine bâti et réhabiliter les friches urbaines ».
Les friches industrielles urbaines, témoins douloureux de la désindustrialisation du pays depuis les années 1990, sont des scories à ciel ouvert. Souvent polluées, leur réhabilitation nécessite des coûts de nettoyage, de destruction et de reconstruction prohibitifs. Le contexte de maîtrise de la dépense publique, subi par de nombreuses collectivités territoriales, les laisse dans l’incapacité d’intervenir. Pour construire, on continue de rogner sur des zones naturelles ou agricoles, moins chères.
La réhabilitation des friches urbaines est donc un enjeu primordial de la revitalisation des centres-villes. Elle permet une optimisation de l’espace, un recentrage de l’activité et une limitation de l’artificialisation des sols. Il convient donc d’en faire un axe fort des contrats de revitalisation des centre-ville. C’est ce que vise le présent amendement.