- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour un nouveau pacte ferroviaire (n°764)., n° 851-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport ayant pour objectif de mesurer les risques psychosociaux au sein du groupe public ferroviaire.
II. – Le rapport évalue le coût quantitatif et qualitatif de ces risques, et détermine leurs causes.
Depuis près d’un an, les syndicats de la SNCF s’inquiètent de l’état de santé de nombre de salariés, allant jusqu’à s’interroger sur l’existence d’un “syndrome SNCF” comme on a pu connaître un “syndrome France Telecom” au moment de la libéralisation et de la privatisation des télécommunications en France.
Outre les risques psychiques inhérents au travail de conducteur de train (qui expose à des accidents ou encore aux suicides de personnes sur les voies), la tentative de conversion de la SNCF vers une entreprise privée apte à faire face à un secteur concurrentiel expose les salariés à des risques psycho-sociaux qu’il convient de mesurer avant de poursuivre ce mouvement plus loin.