Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 11 avril 2018)
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin

I. – À l’alinéa 9, après la deuxième occurrence du mot :

« public »,

insérer le mot :

« ferroviaire ».

II. – En conséquence, au même alinéa, après le mot :

« alternatif »,

insérer les mots : 

« la qualité du service fourni aux usagers ou la garantie d’un service réalisé par le mode de transports le moins émetteur de gaz à effet de serre, ».

Exposé sommaire

Face à l’urgence écologique, une véritable politique ferroviaire est nécessaire. Le train est 10 fois moins émetteur de C02 qu’un trajet en voiture, 50 fois moins qu’un trajet en avion. Les coûts externes des transports de l’UE - appelés externalités négatives - représentent 4 % du PIB soit 510 milliards d’euros (accidents, pollution de l’air...) selon une étude de 2008.

L’exemple des cars dit “Cars Macron” est assez symptomatique de cette logique qui va préférer des transports économiquement attractifs plutôt qu’écologiquement salutaires. Après avoir pris des parts de marché aux trains régionaux avec une politique de tarification agressive, les cars Macron disparaissent là où le business n’est plus rentable à leurs yeux. Abandonnant alors les habitants de certaines régions, qui après avoir vu disparaître les trains, ont vu repartir les cars.

Ainsi, en Creuse, là où il n’y a que 3h de voiture pour faire Guéret - Lyon, ceux qui ne peuvent conduire n’auront pas d’autre choix que de rester chez eux. Plus de car Macron, le transporteur a supprimé l’arrêt, par manque de voyageurs. Ou bien alors ils pourront effectuer le douloureux trajet en 9h30 de train et trois changements.

Par cet amendement, nous souhaitons introduire une politique de primauté des transports les moins émetteurs de gaz à effet de serre partout sur le territoire national.