Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 19 avril 2018)
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député Éric Diard
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Sébastien Huyghe
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Éric Straumann

À l’alinéa 2, après la deuxième occurrence du signe :

« » »,

insérer les mots :

« , le mot : « grave » est supprimé ».

Exposé sommaire

Amendement de repli.

L’alinéa 2 de l’article L. 711‑6 du CESEDA dispose que le statut de réfugié peut être refusé ou qu’il peut être mis fin à ce statut lorsque « la personne concernée a été condamnée en dernier ressort en France soit pour un crime, soit pour un délit constituant un acte de terrorisme ou puni de dix ans d’emprisonnement, et sa présence constitue une menace grave pour la société ».

L’article 4 du présent projet de loi étend ces dispositions aux cas de condamnations pour des faits graves, notamment de terrorisme, prononcées dans un autre pays de l’Union européenne.

Il est proposé à travers cet amendement de remplacer la notion de « menace grave » par celle de « menace », conformément à la rédaction de l’article 14 de la Directive 2011/95/UE du Parlement européen et du Conseil du 13 décembre 2011.

Un étranger condamné en dernier ressort soit pour un crime, soit pour un délit constituant un acte de terrorisme ou puni de dix ans d’emprisonnement et dont la présence constitue une menace pour la société se trouve déjà dans une situation incompatible avec l’octroi de la protection de la France, sans qu’il soit nécessaire de faire démonstration du caractère « grave » de la menace qu’il représente pour la société.