Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 19 avril 2018)
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de monsieur le député Patrice Anato
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Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de madame la députée Stéphanie Kerbarh
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Photo de monsieur le député Jean François Mbaye
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de madame la députée Delphine O
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
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Photo de madame la députée Annie Vidal
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Photo de madame la députée Albane Gaillot
Photo de madame la députée Brigitte Bourguignon
Photo de monsieur le député Belkhir Belhaddad
Photo de madame la députée Anne-Christine Lang
Photo de madame la députée Annie Chapelier

Après l’alinéa 3, insérer les deux alinéas suivants :

« 1° bis Après le mot : « accompagnés », la fin du IV de l’article L. 723‑2 est supprimée ;

« 1° ter Au dernier alinéa de l’article L. 723‑3, les mots : « ou de sa minorité » sont supprimés ; ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à écarter les Mineurs non-accompagnés des procédures accélérées de demande d’asile au regard de leur extrême vulnérabilité.

En effet, ces enfants sont soumis à de grandes instabilités qui nuisent à la fois à leur santé et à leur développement. A cet égard, et tel que le prévoit la Convention des Nations Unies relatives au droit de l’Enfant, l’intérêt supérieur de l’enfant doit prévaloir et il ne peut donc pas faire l’objet d’une procédure accélérée lorsque ses droits à l’asile doivent faire l’objet d’une décision.

Cet amendement propose donc de permettre aux mineurs non-accompagnés de continuer à disposer d’un temps nécessaire, à la fois pour constituer leurs dossiers, mais également pour se préparer à une procédure complexe pour quelqu’un qui sort d’un parcours migratoire difficile et qui ne connaît pas toujours la langue du pays dans lequel il arrive.

Enfin, étant donné leur particulière vulnérabilité, et qu’il n’existe pas de dispositif permettant à ces enfants de se reposer dans un environnement stable pourtant nécessaire, il est d’autant plus important de ne pas les exposer davantage par des dispositions qui seraient de nature à les fragiliser encore plus.