Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Sébastien Huyghe
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Aurélien Pradié
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Patrice Verchère
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Éric Diard
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo

Le I de l’article L. 551‑1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Une procédure accélérée avec un placement obligatoire en rétention administrative est organisée pour les demandeurs d’asile issus d’une liste de pays sûrs. Cette liste est votée chaque année au Parlement et les critères conférant le caractère de pays sûr sont déterminés par décret en Conseil d’État. »

Exposé sommaire

Il est indispensable d’organiser une procédure accélérée pour une liste de pays dits « sûrs » votée chaque année par le Parlement et dont les critères seront arrêtés par décret en Conseil d’État.

Ainsi, si l’étranger provient d’un pays répertorié sur la liste de pays sûrs, il sera obligatoirement placé en rétention administrative.

En effet, pour préserver le droit d’asile mais surtout la qualité d’accueil de notre pays, il est essentiel de limiter le droit d’asile aux seules victimes réelles et avérées de persécution dans le pays d’origine en faisant du placement obligatoire en rétention administrative un filtre efficace contre les recours abusifs de demandes d’asile.

Il est par exemple anormal que les ressortissants albanais, déboutés à 93 % de leurs demandes, bloquent les processus d’examen des demandes par l’OFPRA alors qu’ils sont dans leur immense majorité déboutés.