Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Sébastien Huyghe
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Patrice Verchère
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de monsieur le député Éric Diard
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo

Après l’article L. 711‑6 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, il est inséré un article L. 711‑7 ainsi rédigé :

« Art. L. 711-7. – Toute demande d’asile déposée par un individu ayant déjà fait l’objet d’une décision de rejet dans un autre État membre de l’Union européenne est automatiquement refusée. »

Exposé sommaire

Il est temps de stopper le cercle vicieux des demandes d’asile renouvelées pour des étrangers qui se sont vus interdire l’entrée du territoire de certains de nos voisins européens ou qui font du cabotage une spécialité, demandant l’asile dans différents pays européens et pouvant rester plusieurs années sous le statut de demandeur d’asile pour être in fine déboutés de toutes ces demandes.

Si l’Europe fait du droit d’asile un droit devant être respecté par tous ses membres, il est dans la logique des choses qu’une demande d’asile faite auprès d’un État membre et refusée par celui-ci vale décision d’interdiction commune pour l’accès au reste des pays européens. Il s’agit non seulement d’un principe essentiel au nom de l’égalité devant le droit européen mais surtout d’un principe efficace pour maîtriser définitivement nos flux migratoires.

L’union européenne étant composée de pays respectant tous les mêmes normes démocratiques et d’accueil, il est nécessaire d’harmoniser les processus afin de fluidifier l’examen des demandes d’asile en France.