Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 18 avril 2018)
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
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Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
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Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
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Photo de monsieur le député Régis Juanico
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Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de madame la députée Michèle Victory

A l’alinéa 5, substituer au mot :

« quatre »,

le mot :

« trois ».

Exposé sommaire

Aujourd’hui, les étrangers qui demandent le statut d’apatrides, lorsque leur demande a abouti, se voit décerner une carte de séjour temporaire mention vie privée et familiale d’un an, qui l’autorise à travailler et est renouvelable. Au bout de trois ans (donc après avoir renouvelé deux fois leur carte de séjour temporaire), ils peuvent obtenir (ainsi que certains membres de leur famille), une carte de résident valable dix ans.

Dans son avis du 15 mars 2018, le Défenseur des Droits remarque que le projet de loi tel que présenté par le Gouvernement prévoit la délivrance de la carte de résident qu’après quatre années de résidence régulière.

Rien ni dans l’exposé des motifs, ni dans l’étude d’impact, ne justifie cet allongement du délai pour l’obtention par les apatrides de la carte de résident. Aucun élément concret ne permet d’expliquer en quoi le délai actuel est trop court. Cet amendement vise à maintenir le délai actuel de trois ans.