Fabrication de la liasse
Rejeté
(samedi 21 avril 2018)
Photo de monsieur le député Guillaume Larrivé
Photo de monsieur le député Éric Ciotti
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Guillaume Peltier
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
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Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Jean-François Parigi
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de monsieur le député Marc Le Fur

Après l’alinéa 12, insérer l’alinéa suivant :

« aa) Au premier alinéa, le mot : « trois » est remplacé par le mot : « cinq ».

Exposé sommaire

La « directive retour » permet de fixer à cinq ans, en principe, la durée de l’interdiction de retour sur le territoire français (IRTF) ; en effet, le 2 de l’article 11 de la directive prévoit que « la durée de l’interdiction d’entrée est fixée en tenant dûment compte de toutes les circonstances propres à chaque cas et ne dépasse pas cinq ans en principe. Elle peut cependant dépasser cinq ans si le ressortissant d’un pays tiers constitue une menace grave pour l’ordre public, la sécurité publique ou la sécurité nationale. »

Pourtant, la loi n° 2016‑274 du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers en France limite à trois ans la durée maximale de l’IRTF, lorsqu’aucun délai de départ volontaire n’a été accordé à l’étranger ou lorsqu’il n’a pas satisfait à cette obligation de départ, et la fixe à deux ans lorsque ces conditions ne sont pas réunies.

Il convient de relever ces durées, en les portant respectivement à 5 et 4 ans.
Ainsi, le présent amendement propose d’utiliser pleinement la marge de manœuvre laissée par la « directive retour » afin de lutter efficacement contre l’immigration illégale.