Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 20 avril 2018)
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Éric Ciotti
Photo de monsieur le député Laurent Furst
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Éric Straumann

Après l’alinéa 3, insérer l’alinéa suivant :

« a bisÀ la première phrase du second alinéa, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « quatre » ; »

Exposé sommaire

Le projet de loi veut accélérer l’examen des demandes d’asile. Objectif auquel nous souscrivons. Pour ce faire, il prévoit de réduire de moitié, passant d’un mois à quinze jours, le délai de recours contre les décisions de l’office français de protection des réfugiés et apatrides. Néanmoins, le texte ne prévoit pas de réduire les délais d’examen octroyés à l’instance de recours, c'est-à-dire la Cour nationale du droit d’asile. En l’état, sur la totalité d’une procédure d’appel, seuls 15 jours seraient gagnés.

Or, le nombre de recours devant la CNDA explose. Dans son rapport d’activité 2017, la CNDA recense 53381 recours, soit une augmentation de 34% par rapport à 2016. Même si le nombre de recours ouvrant une période d’examen de 5 mois ne progresse que de 12%, il reste la voie de saisine majoritaire avec 31981 dossiers en 2017. Cela présage d’un impact très faible du projet de loi si le délai d’examen devant la CNDA n’est pas lui-même réduit. Aussi, nous proposons d’instaurer un délai de 4 mois au lieu de 5. Pour mémoire, le candidat Macron s’était prononcé sur un délai de 6 à 8 semaines et à une procédure complète demande et recours de 6 mois maximum…

Il appartiendra au Gouvernement de donner les moyens nécessaires au CNDA lesquels sont déjà insuffisants alors qu’il s’agit d’un enjeu immédiat et majeur pour la République.